Contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation : le meilleur choix pour l’employeur

contrat

Le manque d’expériences rend difficile l’accès à l’emploi des jeunes. Pour pallier cette lacune, des contrats de travail en alternance sont disponibles. Ils permettent de concilier l’étude théorique et l’immersion en entreprise. Quels sont ces types de contrats en alternance ? Quels sont ses avantages pour l’employeur. Nous éclairerons ces points dans cet article.

Posez vos questions directement à un avocat!

Contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation : quelles différences ?

Afin de faciliter leur intégration dans le marché de l’emploi, les jeunes peuvent choisir entre deux types de contrat en alternance :

  • le contrat d’apprentissage
  • le contrat de professionnalisation

Dans les deux cas, l’un comme l’autre est un contrat de travail, tous deux alternent une formation théorique dans un centre d’enseignement et une formation pratique au sein d’une entreprise. Voici leurs spécificités :

Le contrat d’apprentissage

Le contrat d’apprentissage s’adresse aux jeunes âgés entre 16 à 25 ans. La durée de la formation varie entre 1 à 3 ans selon de deux facteurs :

  • le type de métier
  • le diplôme professionnel à préparer.

Pour ce qui est du volume horaire, 800 heures de formation sont requises pour la préparation du CAP. Quant à l’obtention du Bac professionnel, la durée réglementaire des formations est de 1 850 heures. À l’issue du cursus, l’apprenti sera inscrit dans le répertoire national de certifications professionnelles ou recevra un diplôme d’Etat.

Pendant toute la durée du contrat, l’apprenti doit respecter la durée légale de travail (35 heures par semaine). S’il est mineur, il bénéficie entre autres d’une durée journalière de travail n’excédant pas les 8 h, ainsi que de deux jours de repos hebdomadaire.

Le contrat de professionnalisation

Le contrat de professionnalisation permet d’acquérir les compétences nécessaires pour mieux répondre aux attentes des entreprises. En d’autres termes, il a pour objectif de remédier aux problèmes de qualifications professionnelles des salariés.

La formation s’étale sur 150 heures par an au minimum. Pour conclure ce type de contrat, il est indispensable de répondre à certaines conditions :

  • être âgé entre 16 à 25 ans
  • être demandeur d’emploi et avoir plus de 26 ans
  • être bénéficiaires des aides financières (l’allocation de solidarité spécifique et l’allocation aux adultes handicapés)

Demandez à être recontacté par un avocat spécialisé!

Les aides allouées à l’entreprise

Former et engager un alternant est sans doute avantageux pour une entreprise, notamment au niveau fiscal et financier.

Le contrat d’apprentissage

En fonction de la taille de l’entreprise, l’employeur bénéficie d’une exonération des cotisations sociales totale ou partielle.

Pour les entreprises de moins de 11 salariés, un montant de minimum 1000 euros par an est octroyé en tant que prime à l’apprentissage

Pour l’emploi d’un étudiant jusqu’au bac +2, l’employeur recevra un crédit d’impôt entre 1600 et 2200 euros. Ainsi que d’autres aides concernant l’accueil d’un apprenti handicapé ou d’une déduction fiscale.

Le contrat de professionnalisation

L’employeur bénéficie d’une exonération patronale sur les assurances sociales et allocations familiales s’il accepte de conclure un contrat de professionnalisation à un salarié de plus de 45 ans. Il touche également une prime de 2000 euros s’il engage un demandeur d’emploi de cette tranche d’âge.

L’employeur reçoit une aide si son entreprise dispose de plus de 250 salariés dont 5 % sont en alternance. Mais aussi si, les alternants sont des travailleurs handicapés, de plus de 26 ans ou pour certains groupements d’employeurs

Une question? Des avocats spécialisés vous répondent!

Une rémunération avantageuse pour l’entreprise

La rémunération prévue dans le cadre d’un contrat d’apprentissage et d’un contrat de professionnalisation est moins coûteuse pour l’entreprise. Son calcul dépend de l’âge de l’apprenti :

Pour un contrat d’apprentissage, le salaire de l’apprenti représente :

  • 25 % du SMIC s’il a 16 ans
  • 78 % du SMIC s’il est âgé de 21 ans révolus

Le salaire dans le cadre d’un contrat de professionnalisation, quant à lui, est l’équivalent de :

  • 65 % du SMIC au cas où l’apprenti est âgé de 21 à 26 ans
  • 80 % du SMIC pour les alternant de plus de 26 ans.

À en voir les avantages, l’un comme l’autre peut être avantageux que ce soit pour l’employeur ou le salarié. Toutefois, le type de contrat qui sera un meilleur choix pour un employeur dépendra du secteur de son activité.